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YAT & Print media par Yves de TERNAY : un blog a voir pour R.I.P.er en paix!

Parmi les heures que nous passons à naviguer sur le Net, il arrive mais  trop rarement, de tomber sur des sites très riches qui deviendront nos références. Partageons donc ce plaisir.

Pour tout ceux qui s’intéressent au monde du print, Yves de TERNAY nous propose un blog passionnant avec des articles pointus. Je retiens particulièrement :

Quelles sont les stratégies aujourd’hui possibles pour un imprimeur ?

et pour ceux qui ne confondent pas le TIFF-IT avec les « tiges filetées », j’ai nommé les Spécialistes pré-presse et flux :

Moderniser, automatiser votre flux éditorial, prépresse ou print

et

Pourquoi mes couleurs imprimées ne sont-elles pas fidèles à
l’épreuve ?

@ Bientôt

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Un CTP : OUI. Thermique ou violet ? Avec ou sans chimie ?

Copie de l’article Knol Google

En 2010 l’imprimeur ne demande plus s’il faut investir dans un CTP mais lequel choisir ?

Quelques mois maintenant que j’ai quitté Heidelberg l’un des plus importants fabricants mondial de CTP ou Computer To Plate ou encore insoleuse de plaques Offset. (Voir Pourquoi un blog imprimerie ?)

En attente d’un rendez vous à la C.C.I. je ne peux m’empêcher de me saisir du magazine « Caractère » N°659 qui est sur la table. J’apprends que l’avènement des plaques violettes sans chimie est pour 2010. Les imprimeurs apprécient. Enfin !

Je me revois encore au salon Anglais IPEX en 2006 avec les premières documentations officielles d’AGFA et FUJI explorant alors la technologie du violet Process less dit sans chimie. Depuis cette date beaucoup de conversations et quelques ventes de CTP & plaques mais des installations différées dans les imprimeries.

Tentons, ensemble d’y voir plus clair en ce début 2010.

Table des matières

Rappel

Avant de rentrer dans le vif du débat, rappelons quelques fondamentaux :

L’Offset est le nom donné à la technique permettant le transfert cohérent de l’encre sur le papier lors de l’impression. Elle est utilisée par les imprimeurs dits « rotativistes » utilisant des presses alimentées par des bobines de papier et les imprimeurs dits « feuilles à feuilles » qui chargent leurs presses offset feuilles avec des palettes de papier prédécoupé.

L’impression offset donne naissance à tout type de documents, catalogues et autres emballages de la vie quotidienne.

La plaque Offset est une surface généralement en aluminium de 0,15 à 0,40 millimètres d’épaisseur recouverte d’une couche chimique sensible. Elle est dans un premier temps insolée, gravée ou encore exposée afin de reproduire les visuels et textes à imprimer. Elle sera montée ou calée sur la presse offset pour transférer l’encre sur le papier. La qualité de la plaque et de son insolation sont déterminantes pour une impression optimale et ici la non-qualité se paie cash, sous forme d’avoirs. 

Le Computer To Plate ou CTP est une sorte d’imprimante qui ne dépose pas de fines

gouttes d’encre sur du papier mais qui creuse de petites aspérités dans une plaque. A charge de la presse offset de déposer une goutte d’encre dans cette aspérité puis sur le papier. Le CTP est donc une imprim

ante de plaques offset d’au moins 500 Kg et de plus de 100 000€ qui utilise aujourd’hui deux types de rayon laser pour insoler ou graver la plaque :
– Laser Violet, lumière visible, longueur d’onde de 405 à 410 nanomètre
– Laser Thermique, infra-rouge, longueur d’onde standard du marché 830 nanomètre, produisant de la chaleur.

A chaque laser correspond un mode d’insolation.
En thermique la plaque (en rouge sur les schémas) est fixée sur un cylindre en rotation on parle de tambour externe.

En violet la plaque est posée dans un demi-cylindre appelé alors tambour interne.

Bien que certains constructeurs aient tenté d’inverser cette logique à deux ou trois reprises, le parc installé confirme que chaque type de laser a sa place pour que les plaques soient bien gravées.
J’exclus volontairement de ce Knol les CTP dis à « cabestan ».

Ces ancêtres ne peuvent aujourd’hui assurer le repérage attendu sur une presse moderne. Techniquement, la position plaque / laser génère des problématiques de stabilité d’insolation. La longueur du faisceau laser est différente entre les bords et le centre de la plaque.
Restez très prudent dans ce domaine, ces dinosaures violet sont encore à la vente !

Ayant recadré le sujet, passons au détail :

1 – Technologie à laser Violet

1-1 Les plaques sensibles au laser violet

sont utilisées depuis 15 ans dans le domaine de la presse rotative avec les premiers CTP équipés de laser YAG ou Argon (donc violet) aujourd’hui disparus. Ne permettant alors qu’une faible résolution de 1200dpi c’est en 2001 que l’accès à 2400dpi a permis aux fabricants de CTP et/ou plaques de proposer une offre violette aux offsettistes feuille. La première version de plaque dite « Argentique » portait une couche photosensible comprenant des sels d’argent très couteux à produire, à utiliser et à recycler.

Depuis fin 2002, le marché propose des plaques dites « photopolymères » supprimant l’argent et facilitant grandement leur traitement post-insolation.
La qualité d’impression est au rendez-vous avec une résolution de 2 à 98% presque équivalente au thermique une fois le CTP bien linéarisé.
L’évolution de ce produit doit naturellement aller vers la suppression de cette contraignante et polluante chimie. Le salon DRUPA2004 laissait déjà planer des bruits de violet sans chimie. En 2006, le lancement très timide se faisait sur le salon IPEX à Birmingham. Depuis quelques ventes de violet sans chimie se sont concrétisées mais moins d’installations. J’ai en mémoire un groupe de 3 imprimeurs investissant dans cette solution mi-2007 qui fin 2009 utilisaient encore de la chimie. Signalons néanmoins que de rares utilisateurs labellisés BÊTA TEST sont en production, visitez-les. (Renseignez-vous auprès de vos fournisseurs.)

Il faut dire que la production industrielle de ce « nouveau » produit n’est pas évidente pour les fabricants de plaques. Si elle n’impose pas l’investissement de nouvelles usines, elle contraint à une souplesse onéreuse des chaînes de fabrication. Rappelons qu’AGFA, Fuji et KODAK ont déjà largement investi dans le thermique sans chimie et que chacun a déjà fidélisé une part de clientèle avec des modèles de plaques aujourd’hui éprouvés. De plus, les stratégies marketing proposant 2 produits pour le même service deviennent moins évidentes d’où un message « Client » pour le moins confus. Ces facteurs expliqueraient-ils le retard à l’allumage du violet sans chimie depuis cinq ans?

Parmi les gros faiseurs, KODAK a depuis longtemps fait le choix du thermique pour l’imprimerie feuille à feuille mais la division plaque continue sa production « violette « sans pour autant montrer le moindre signe d’intérêt pour le violet sans chimie.

Personnellement convaincu par cette solution fin 2007, la situation actuelle de l’industrie graphique et les restructurations à venir me font penser que le volume de plaques violettes sans chimie risque de ne pas être au rendez-vous.

1-2 Les CTP à laser violet

 

CTP Violet

Nous l’avons vu, utilisent un tambour interne pour recevoir la plaque. Elle doit être installée automatiquement à son emplacement de gravure, idéalement maintenue en place par aspiration. Une ou plusieurs diodes émettent un rayon laser de 405/410 nanomètres distribué par un miroir rotatif à très haute vitesse. Si les diodes issues de l’industrie du dvd ont l’avantage d’un faible coût, ce miroir appelé spinner représente au moins 40% de la valeur du CTP ! Cet élément bien qu’éprouvé reste le talon d’Achille du CTP violet.
Autre facteur crucial, la puissance qui déterminera le type de plaque utilisable et la productivité.
A 5 milliwatt, seules les plaques argentiques sont compatibles. Sales mais rapides.
A 30 milliwatt, vous pouvez compter sur les plaques photopolymères chimiquement acceptables,
Enfin, à 60 milliwatt tout est possible même, sur le papier, les plaques violettes sans chimie.
Les 405/410 nanomètres produits par la source lumineuse sont présents dans la lumière naturelle et artificielle. Les plaques seront voilées si elles ne sont pas manipulées en environnement jaune inactinique, ce qui outre les frais ne représente pas un réel avantage à l’utilisation.
Les CTP violets ont une bonne image de fiabilité peut-être liée à une technologie éprouvée. Le sujet SAV doit faire partie de la réflexion même si certain prétendent le contraire.
87% des CTP violet du marché sont fabriqués chez Screen (vendu AGFA), Heidelberg et Fuji le spécialiste.
Si pendant longtemps l’avantage du violet fut son prix d’investissement, la bataille du thermique sans chimie depuis 2004 a réglé la question. On trouve facilement le thermique au prix du violet à condition de bien faire ses comptes.

2 – Technologie à laser thermique

2-1 Les plaques sensibles au laser thermique

se sont imposées dès 1997 pour leur résolution de 2400 dpi. Bien que grandes utilisatrices de chimie, elles ont garanti la généralisation des CTP. Mise à part quelques gains de productivité en longévité et compatibilité avec les encres UV, les évolutions apparaissent en 2004 avec la première plaque sans chimie d’AGFA. Rapidement KODAK réagit avec sa Thermal Direct à développement sur presse, puis plus récemment Fuji avec la Brillia HD PRO-T2.
Cette révolution tant attendue des clients a fortement stimulé les vendeurs repartis à l’assaut de nouvelles parts de marché.
De trois plaques thermiques sans chimie sont nés deux principes d’utilisation. AGFA utilise une unité de rinçage puis gommage afin de stabiliser l’insolation. KODAK et Fuji ont déplacé cette opération sur la presse en sollicitant le système de mouillage du groupe d’impression. Depuis un nouveau débat est né : Une presse et son conducteur considérant leur coût horaire, ont-ils vocation à développer des plaques ? La notion de sans chimie a souvent été présentée ou comprise comme sans développement. C’est faux, même si cette opération est maintenant dénommée « lavage » ou « rinçage ».
La qualité d’impression reste la référence en résolution avec de 1 à 99 % du point de trame reproduit. Cependant, les réglages des lasers thermiques n’utilisent presque pas le pourcentage de différence avec le violet. En effet, ce 1% peut générer des remontés de fond parasite. Défaut invisible sur les écrans et les épreuves, ils ne peuvent s’anticiper que par une analyse précise du fichier tramé à la 2540dpi.
Après cinq ans le surcoût entre thermique avec chimie et sans chimie est de 20% quant aux achats de matières. Ce phénomène pousse les constructeurs à réduire cet écart pour développer le potentiel des imprimeries industrielles qui ne peuvent se permettre ce luxe. Ici encore, chaque constructeur cherche sa voie. Fuji et Kodak travaillent sur des chimies plus « légères » augmentant considérablement la durée de vie des bains. AGFA inversement est parti du futur (son AZURA) pour l’adapter aux contraintes des gros consommateurs de plaques. Il en découle une solution intéressante, l’AMIGO qui me semble un excellent compromis prix/qualité/productivité/souplesse d’utilisation et écologie.
On estimait en 2005 à 70% la part de marché des plaques thermiques.

2-2 Les CTP à laser thermique

ont dominés le marché dès les années 2000 avec une utilisation en lumière du jour apportant une véritable 

 

CTP thermique

évolution dans la profession. Leur laser constitué d’un assemblage de diodes produit de la chaleur avec une longueur d’onde non visible de 830 nanomètres. Ces diodes restaient la faiblesse de cette technologie imposant un contrat de maintenance musclé.

Si le principe du tambour externe reste la règle, seul le Suisse Luscher maitrise le tambour interne thermique.
Contrairement au violet la puissance du laser ne détermine que la vitesse de sortie et autorise toutes les plaques sensibles à 830 nm. Aujourd’hui les vitesses annoncées passent de 10 à 60 plaques par heure voir 300 en basse résolution dans la presse. Les spécialistes des calages courts sont donc rassasiés à condition de ne pas sous-estimer ce facteur.
Leur réputation s’est très vite construite  sur leur qualité de gravure mais aussi leur prix d’achat et de maintenance. Dix ans plus tard leur valeur a perdu 40% et leur performances ont plus que doublées.
Aujourd’hui cette solution est mature et souvent proposée à la vente assortie d’une garantie digne d’une voiture japonaise.
Les principaux fabricants de CTP thermique vous proposeront une gamme très complète :
– SCITEX/CREO puis KODAK avec ses séries Magnus, Lotem et plus ancienne de Trendsetter.
– Screen qui poursuit inlassablement la modernisation de sa base Platerite.
– Heidelberg développant d’ingénierie de Linotype avec son déjà bestseller Suprasetter lancé en 2004.

Conclusion

Un CTP ? La réponse est dans le titre.

Chargeur automatique ? La question ne se pose pas si vous avez la place pour l’installer. Avez-vous déjà envisagé une presse sans margeur ? Plus ont s’occupe de manipuler les plaques, plus on en gâche.

Choix du CTP
Forcement, il sera induit par le choix de la plaque.
La valeur du CTP ne représente pas plus de 7 000 à 15 000 m² de plaques. Autant dire qu’elle réside dans le service rendu et c’est quand il s’arrête que l’on s’en rend compte. C’est alors que l’enjeu du service technique et de la télémaintenance apparait. Si le technicien doit prendre l’avion pour vous dépanner, passez votre chemin. (C’est du vécu.) Bien que l’acheteur finance au payement la garantie (6 mois à 5 ans), elle reste rentable face à aux heures d’arrêt de production.

L’intégration d’outils de perforation plaque est indispensable. Outre le fait d’automatiser cette étape, le couple insolation et perforation vous garantie une mise en route économique avec une gâche papier minimisé lors de la mise en repérage.

La tendance aux tirages toujours plus courts et des délais serrés obligent à une réactivité accrue. La vitesse de production ne doit pas être sous-estimée. Pour maintenir une moyenne de 4 calages par heure soit 16 plaques, autant prévoir une machine de minimum  vingt plutôt trente plaques par heure. Trop d’imprimeur ont remplacé un CTP pour suivre la cadence des presses. En matière de vitesse, jouer petit bras se paye après 14 mois et pendant 3 ans.

Si le violet trouve sa place en moyen format et en presse rotative, seul le CTP thermique peut satisfaire tous les besoins de l’ensemble des imprimeurs. Les CTP violet n’ont évolué qu’en vitesse ces 12 dernières années et les constructeurs se contentent de perfectionner des châssis existants.
La course au sans chimie les a incité à repenser leurs modèles proposant souvent 2 à 3 générations d’insoleuses thermiques dans la même période. Cette activité profite aux utilisateurs avec par exemple :
– l’amélioration de la fiabilité,
– la baisse de consommation électrique,
– l’utilisation d’internet pour les interventions distantes,
– les aspirateurs de débris pour plaques à tendance ablative,
Tous ces atouts augmentent remarquablement à la rentabilité du CTP.

Plaque Thermique ou Violette ?

La réponse est dans vos chiffres de production et les perspectives de croissance.
Quel tirage moyen ? Quelles encres ? Quel papier ? Combien de plaques par jour ? Cohérence avec sa logique écologique ? Combien de mètres carrés par an ? Faut-il adapter un local et de quelle surface ?
Autant de questions qui doivent vous permettre une sélection technique de deux plaques : une thermique et une violette.Ensuite procédez à une élimination par ces critères :
Le prix de revient en fin de vie, chimie retraité et aluminium revendu. Vous trouverez ici un tableau comparatif qui met en évidence l’intérêt d’un calcul en fin de vie. Un euro d’écart à l’achat peut être repris sur les frais d’utilisation. 

Quelle est la capacité d’accompagnement technique du fabricant à résoudre les problèmes sur presse ?

Enfin la stabilité des approvisionnements. Evitez les constructeurs exotiques ou peu présent dans votre région. Est-ce qu’un confrère accessible peut représenter une solution de secours ?
La logique de stock en flux tendu amène à des situations jusqu’alors impensables. J’en veux pour preuve la mésaventure de Xerox avec sa récente rupture d’approvisionnement sur le toner des presses Xerox 700.


Avec ou sans chimie ?

C’est clairement la voie du sans chimie qu’il faut prendre aujourd’hui.
L’augmentation du prix peut-être justifiée jusqu’à 7000m² voire 10 000m². La simplicité d’utilisation procure une réelle rentabilité car les opérateurs et les presses se concentrent sur leur travail.

Au-delà de ces consommations, des solutions sont déjà présentes pour préserver l’environnement et maintenir la rentabilité de l’atelier. Poussés par la logique du pollueur payeur, les constructeurs trouvent avec le sans chimie une solution pour améliorer leurs marge sur les plaques (90% du budget plaques/chimie) en se passant de la chimie (10% du budget plaques/chimie). De plus les opérateurs prépresse s’occupent enfin et uniquement de ce qu’ils aiment : les fichiers.

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J’espère que ces éléments pourront enrichir votre réflexion mais la meilleure façon de vous faire votre opinion est de rencontrer des utilisateurs en qui vous avez confiance. A défaut profitez de votre syndicat pour prendre contact avec des utilisateurs.
N’oublions pas qu’un CTP est une imprimante pilotée par un logiciel. En imprimerie on l’apelle le plus souvent R.I.P. (Rate Image Processor) ou Flux de Production. Mais ce sujet étant tout aussi vaste, il mérite un article a part entière. Rappelons qu’un flux « Pierre » peut piloter CTP « Paul » qui grave des plaques « Jacques ».
Enfin, R.I.P, C.T.P. et plaques forment un ensemble qui ne saura être rentable sans un opérateur dûment formé à ses outils.J’ai souhaité donner dans ce Knol une image de la situation fin 2009. Évidemment elle évoluera avec le temps, je vous remercie de contribuer par vos remarques et témoignages à l’actualisation de l’article.
Les fournisseurs cités ne sont pas les seuls acteurs du marché mais représentent 87% des installations.
EmmanuelCiza.com 

Sur le même sujet :
CARACTERE – Février 2008 – N°639 Les systèmes CTP Violet
CARACTERE , le 29/06/2004 Un marché dominé par le thermique
CARACTERE 01 Octobre 2008 « La Presse de la Manche » adopte le CTP sans chimie
CARACTERE – Janvier 2004 – N° 594 Les plaques d’impression Offset
CARACTERE , le 01/03/2005 Vers du violet process less

Syndicats :
La FICG et le SICOGIF fusionnent

UNIC – Union Nationale de l’Imprimerie et de la Communication

ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES & TECHNIQUES DE L’IMPRIMERIE
Syndicat Professionnel de l’Imprimerie et de la Communication Graphique
Syndicat Patronal de l’imprimerie et de la Communication Graphique en Rhône-Alpes
Syndicat National de l’Édition
Syndicat National des Fournisseurs d’Équipements pour les industries Papetières et Graphiques

L’élimination des déchets :
GROUPEMENT DES MÉTIERS DE L’IMPRIMERIE
Le traitement des déchets dans l’imprimerie

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Le Ebook ne serait pas écologique et aussi cher que le livre

Sonyreader
Le livre électronique coûte autant et pollue plus
que le papier ?

Une nouvelle qui fera sans doute sourire les
professionnels des Arts Graphiques et particulièrement le monde de l’édition. Les
imprimeurs ont considérablement investi ces dernières années dans le respect de l’environnement. Depuis 1998 et la création de marque comme
ImprimVert, on comptera bientôt plus d’imprimeurs
certifiés « Ecolo » que ceux ayant tournés de dos à une démarche estampillée
verte. Bien qu’une des plus connue, cette certification n’est pas la seule :
certification PEFC, certification FSC, Investissements
écologiques ou encres végétales, permettent à chacun d’afficher sa propre
logique du respect de l’environnement.

Un pavé dans la mare lancé par PCinpact.com au moment
de la sortie du
Kindle d’Amazone ou encore le Reader de Sony . Le monde du Print qui ne trouverait pas de nouvelle opportunité
avec le Ebook, voit ses investissements Eco-responsables récompensés.

Malgré tout, fort est à parier que la logique du Syndicat
National de l’Édition sera rapidement remise en question par l’évolution du
modèle économique du livre numérique.

@+

PCimpact : livre-electronique-coute-autant-papier.

 

« Le livre électronique coûte autant et pollue plus que le
papier
Lire, ça rend intelligent (paraît-il)

Le
livre électronique, ou ebook, est
un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Si pour certains, il représente le
futur, et en manquer la marche sera inévitablement fatal, pour d’autres, il ne
s’agit que d’un gadget sans grand intérêt et bien trop onéreux.

Hervé Gaymard, présentait ainsi
début mars son rapport sur la Situation du livre, remis à Christine Albanel. Ce
fameux rapport notait justement que si le prix unique du livre papier (avec une
TVA à 5,5 %) a un sens, sa version numérique devrait néanmoins être prise comme
un cas à part.

Pour le député UMP, passer « par une offre d’ouvrages accrue et
diversifiée ainsi que par une réduction significative du prix par rapport à celui
du livre papier : 30 % du prix TTC
», ne serait pas une
mauvaise idée, ceci grâce, notamment, à une baisse de la TVA (de 19,6 %
sur le numérique actuellement, contre 5,5 % sur le support physique). Mais
les éditeurs pourront de toute façon avoir le choix de la tarification de leurs
oeuvres.

Mais le SNE, le Syndicat National de l’Édition, tient cependant à rétablir
certaines vérités, ou tout du moins les siennes. Rappelant que le marché du
livre numérique ne représente que 30 à 40 millions d’euros, soit 1 % du chiffre
d’affaires de l’édition, principalement au format CD/DVD qui plus est (et non
pas en téléchargement), le SNE affirme que « contrairement aux apparences,
un livre numérique coûte au moins autant à produire qu’un livre papier
».

Une déclaration étonnante, que le SNE tente néanmoins d’expliquer :

Prenons un livre-papier vendu au prix de 10 € (qui est
à peu près le prix moyen d’un livre). Comment se rémunèrent aujourd’hui les
différents acteurs de la chaîne du livre ? L’auteur touche 1 €. L’éditeur
perçoit 1,50 € pour son travail (création éditoriale, relecture,
correction, mise en forme, maquettage, marketing, promotion commerciale,
service de presse, vente de droits étrangers et de droits audiovisuels et frais
de structure). L’imprimeur reçoit 1,50 € pour le travail de pré-presse
(qui peut aussi être réalisé par le service de fabrication de l’éditeur),
l’achat du papier et l’impression. Le diffuseur et le distributeur perçoivent
1,70 €. Le libraire perçoit 3,80 € qui couvrent en particulier une
partie des frais de transport du livre ainsi que les charges de personnel et le
loyer. Enfin, l’État récolte 0,50 € (TVA). Ce sont, à part la TVA, des
chiffres moyens, qui peuvent varier.(Lire la suite…)

Wikipedia :
« synonymes : livrel, ecolivrel, liseuse, bouquineur ou tout
simplement e-book, la terminologie Française n’étant pas encore fixée. « 
Voir aussi l’essaie du Kindle, le livre électronique
d’Amazon sur le
20
Minutes.fr

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